Fihavanana apporte son aide à la scolarisation des enfants de Tuléar, au Sud-Ouest de Madagascar.
D’Auberville-la-Renault, Fihavanana rayonne dans toute la France.
Le « fihavanana » est un mot lourd de sens dans la culture malgache qui décrit un lien fort en rapport avec la solidarité et les valeurs qui constituent un principe de base de la vie collective à Madagascar. Le « fihavanana » est d’ailleurs largement cité dans le préambule de la constitution de la République malgache.
Une « affaire de copains »
C’est ainsi qu’une équipe d’amis, qui avaient vécu ensemble il y a longtemps à Madagascar, a choisi de nommer l’association qu’ils ont créée à Auberville-la-Renault en 2001. Il s’agissait de donner forme à un projet solidaire à destination de structures à vocation médicale, sociale ou scolaire sur l’île de l’océan Indien, qui affiche l’un des taux de pauvreté les plus élevés du monde. Michel Balesta, vice-président aubervillais de Fihavanana et dont l’épouse, Marie-Françoise, fut la première présidente de l’association pendant une dizaine d’années, nous raconte sa création : « Notre fils, Fabien, kiné, travaillait alors comme coopérant dans un foyer pour enfants handicapés de Tuléar, au sud-ouest de Madagascar. Il était parti avec beaucoup de matériel provenant de dons, mais il n’avait pas pu tout emporter. Or, l’envoi de tout cela avait un coût très élevé ! Alors, nous avons décidé de créer une association afin de financer ce transport grâce à des cotisations, mais aussi à l’organisation de diverses manifestations. »
Fihavanana, c’est une affaire de copains à la base, mais l’association a pris de l’ampleur et compte aujourd’hui plus de 150 adhérents dans toutes les régions de France. Il faut s’assurer que tout arrive là-bas. Faire du social à 10 000 km de distance n’est pas si simple, d’autant que les objectifs ont évolué avec le temps. Aujourd’hui, l’association Fihavanana apporte une aide financière au fonctionnement de plusieurs structures à travers le pays : achat de matériel scolaire, de denrées alimentaires, de médicaments… « Notre association a contribué à la reconstruction de maisons après le passage de deux cyclones en 2022 », explique Michel Balesta. Actuellement, la scolarité de 45 enfants, de la maternelle à l’université, est prise en charge par des parrains, membres de Fihavanana, et nous recherchons de nouveaux parrains (la somme varie de 50 à 150 € par an chiffres de 2021-2022) . Nous employons une personne à Madagascar qui s’occupe du suivi de ces parrainages. Pour assurer la pérennité de l’association, il est essentiel de veiller à ce que toutes les aides parviennent à destination, et nous respectons des règles très strictes sur l’emploi des fonds : nous envoyons de l’argent tous les deux mois, et en retour, les différents centres nous envoient un relevé détaillé des dépenses, accompagné des factures. Ainsi, les sommes confiées par nos généreux et fidèles adhérents sont utilisées en toute transparence.
Pour toute information ou demande de parrainage, veuillez contacter le 06 26 47 64 07 ou envoyer un e-mail à l’adresse infobalesta@gmail.com.